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Le 27 septembre 1915, le curé de Saint-Léonard-Parent, l'abbé Antoine Comeau, organise une nouvelle mission qui devient en 1920, la ville de Saint-Léonard. Malgré sa nouvelle personnalité civile-urbaine, la ville n'est pas indépendante sur le plan religieux. Ce n'est que le 10 août 1924 que Saint-Léonard-Ville devient officiellement une paroisse distincte sous le nom de Saint-Antoine-de-Padoue de Saint-Léonard-Ville. Son fondateur l'abbé Antoine Comeau est nommé son premier curé. Le 2 août 1947, Mgr Marie-Antoine Roy déclare que dorénavant, Saint-Léonard-Ville a pour patron Saint-Léonard-de-Port-Maurice, et Saint-Léonard-Parent aurait Saint-Antoine-de-Padoue. L'évêque justifie sa décision en soulignant que la gare et le bureau de poste portent le nom de Saint-Léonard. En 1927, le Père Comeau est remplacé par le Père Louis Armand Martin. Ce dernier est curé pendant 27 ans. Sa grande ambition est de ramasser assez d'argent pour construire une nouvelle église sans endetter la paroisse. Le curé Martin s'occupe autant de la jeunesse que des vieillards. En 1947, il fait venir les Ursulines de Québec pour prendre la direction de l'École Supérieure et d'un pensionnat pour filles. Celles-ci construisent un monastère qui ouvre ses portes en 1950 et y reçoivent des pensionnaires et des externes jusqu'en 1958. En 1964, les Ursulines ouvrent leur Monastère à une École d'Arts Ménagers, qui groupe une trentaine d'élèves, sous la direction de Mère Marie de la Trinité, supérieure. En 1951, c'est le tour des Frères de l'Instruction Chrétienne de l'école pour garçons. Ensuite vient le tour des vieillards : les Soeurs Grises de Montréal répondent à l'appel et viennent fonder le Foyer Notre-Dame, une résidence pour couples âgés et vieillards. Les personnes âgées et valides de toutes conditions et de toutes religions y sont acceptées. Depuis ce temps trois résidences pour aînés sont construites dans Saint-Léonard. Ce sont les Résidences Guy A. Cyr, John P. Dubé et A.J. Gervais. Le 30 octobre 1953, est érigé dans le cimetière de notre paroisse le Calvaire que nous y voyons aujourd'hui. Et toujours sous la direction du Rév. Armand Martin, la croix qui est au cimetière est réparée, peinte et placée sur la Montagne par les paroissiens de ce coin. Les curés qui succèdent au Père Armand Martin sont :
En 1954, on commence la construction d'une nouvelle église avec le Père Damase Thibodeau comme curé. Le Père J.-Aurèle Plourde doit voir au parachèvement de cette église, dont la bénédiction solennelle a lieu le 30 mai 1956, suivie de la première messe pontificale dans cette nouvelle église. Malheureusement, ce beau temple de Dieu doit être la proie des flammes le 30 mai 1964, exactement 10 ans après le début de sa construction. Comme par miracle, la grande mosaïque de la Trinité resta en place. Le théâtre Acadia reçoit les paroissiens quatre dimanches pour la messe. Ensuite c'est au gymnase de l'école neuve qu'ont lieu toutes les différentes activités religieuses jusqu'à ce que l'on puisse retourner à l'église restaurée. C'est le 19 juin 1965 qu'a lieu la consécration de cette belle église entièrement reconstruite. Après la construction de l'église, une fontaine dédiée à l'Immaculée Conception fut érigée au coin de la rue Principale et Saint-Antoine. Une fontaine aux jets colorés de 5 feux différents, cette fontaine est une fierté pour les paroissiens et paroissiennes et elle fait la joie des passants durant les soirées d'été. Un endroit pour s'y recueillir tout près de la Croix du bicentenaire. Culture, loisirs et sports
Dans Saint-Léonard, nous avons une école : l'École Grande-Rivière construite au début des années 60 sous l'appellation de l'école supérieure de Saint-Léonard et c'est en 1988 que Jui fut donné le nom de l'École Grande-Rivière, On y prend les élèves de la maternelle à la 12e. Nous avons une bibliothèque publique Dr. Lorne J. Violette, qui est au service de toute la région. L'heure du conte pour les enfants de la prématernelle est au programme pour les préparer pour la rentrée scolaire, depuis environ 50 ans. Déjà on insistait sur la littératie. Plusieurs autres activités s'y déroulent; entre autres le club des artisanes, elles tricotent et cousent du matériau pour envoyer dans les pays de mission ou encore pour les élèves de l'école Grande-Rivière et/ou le besoin se fait sentir. Le Cercle culturel et historique Hilarion-Cyr (CCHHC) a aussi son siège social à la Salle Jocelyne-Dufresne et les membres du conseil d'administration au nombre de 10, sont actives depuis 45 ans. Depuis 1999 sous la présidence de Huguette Plourde. Les élèves de l'EGR qui poursuivent leurs études postsecondaires reçoivent 3 bourses de 500$ issus de la Fondation Marie-Guyart-de-l'Incarnation. La bourse Marguerite-Cyr, la bourse Marguerite-d'Youville et la bourse Marguerite des Prés, annuellement. Grâce au CCHHC l'orchestre philharmonique du Haut-Saint-Jean a vu le jour en 2007 et offre des concerts partout en région, au Québec et dans la province du N.-B., l'orchestre est sous la direction de Daniel Finzi. La chorale Grande-Rivière reçoit une subvention du CCHHC pour les besoins de celle-ci. De plus, il voit à la conservation des biens patrimoniaux de la paroisse. Nous avons le Palais des sports Mgr C.-V.-Leclerc, nommé pour celui qui travaille tant pour le faire construire, ouvert depuis l'hiver 1967. Nous avons quelques petites industries dont la plus importante est la Scierie Grande-Rivière J.-D.-Irving, ouverte à l'automne 1989. Cette compagnie a aussi un moulin à Veneer, et des opérations forestières et beaucoup d'emplois saisonniers, comme la plantation des arbres et leur entretien, ce qui emploie dans la région au-delà de 300 personnes. En 1989, il y a de grandes fêtes à Saint-Léonard. C'est le bicentenaire des premiers arrivants de la Grande Rivière, les premiers colons des deux rives. On érige un monument, près de l'église de la paroisse, la Croix du bicentenaire de l'artiste Léo-Paul Cyr, offerte par les Chevaliers de Colomb. Les Chevaliers de Colomb sont toujours là pour rendre service et leur contribution financière est des plus précieuses depuis au-delà de 50 ans. En 1991, Mgr Dionne, évêque du diocèse d'Edmundston confie la direction de la communauté aux Pères Eudistes. Le Père Renaud Côté, c.j.m. est le curé depuis juin 1991. Deux autres Pères Eudistes sont venus résider au presbytère de la paroisse pour faire un travail des plus importants dans le diocèse. Le Père Bernard Cantin a fait suite aux décisions prises par le Synode, et le Père Michel Vallée s'occupe de la Pastorale Jeunesse. Pasteurs depuis 1991 :
Photos
Référence : Livre-souvenir à l'occasion du 50e anniversaire de la fondation du diocèse d'Edmundston publié par la Revue de la Société Historique du Madawaska (vol. XXIII, numéros 1, 2, 3 et 4), 1995. Photos : Contributions, Google Note : Le diocèse d'Edmundston n'est pas responsable du contenu des sites internet externes. |