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Mgr Fernand Lacroix est né le 16 octobre 1919 à Québec, fils de Jean-Charles Lacroix et de Cécile Doré. Il fréquente l'école primaire dans la vieille capitale pour entrer ensuite au juvénat des Pères Eudistes à Bathurst, Nouveau-Brunswick en 1932. En 1937, il entre au noviciat à Charlesbourg. Incorporé dans la congrégation des eudistes le 8 septembre 1943, il est ordonné prêtre le 10 février 1946 par Son Excellence Mgr Napoléon A. Labrie, c.j.m. Après une année d'enseignement à l'externat classique Saint-Jean-Eudes de Québec, on envoie le Père Lacroix parfaire ses études théologiques à Rome où il obtient sa licence en droit canonique. En 1949, on le retrouve au séminaire de Charlesbourg comme professeur et sous-directeur du Noviciat. En octobre de l'année suivante (1950), le T.H.P. Lebesconte, Supérieur Général, l'appelle à Rome en qualité de directeur des jeunes étudiants à la Procure. Ce second séjour dans la Ville Éternelle dure 3 ans. En 1953, il est transféré au grand séminaire d'Halifax comme professeur. Il y devient premier assistant en 1958. En 1961, il est nommé supérieur de scolasticat eudiste transféré de Charlesbourg à Pointe-Gatineau (Limbour) près de Hull. Le 19 août 1966, l'assemblée générale des eudistes à Rome choisit le Père Lacroix comme 18e supérieur général, en remplacement du T.H.P. Armand Lebourgeois, qui vient d'être nommé évêque d'Autun en France. Exactement 4 ans plus tard, le T.H.P. Lacroix est promu à son tour à l'épiscopat comme successeur de Mgr Joseph-Roméo Gagnon au siège d'Edmundston. - Extrait du journal Le Madawaska, 26 août 1970 Sacre de Mgr Fernand Lacroix, c.j.m.
Mgr Fernand Lacroix, c.j.m. est ordonné évêque d'Edmundston le 20 octobre à 16h00 en la cathédrale Immaculée-Conception par Son Excellence Mgr Norbert Robichaud, archevêque de Moncton et métropolitain de la province du Nouveau-Brunswick, assisté des co-consécrateurs Son Exc. Mgr James M. Hayes, archevêque d'Halifax et de Son Exc. Mgr Napoléon-Alexandre Labrie, évêque de Hilta et ancien évêque de Hauterive. Outre Mgr Robichaud, 4 archevêques...
... et 18 évêques...
... 7 prêtres et un diacre prennent part à cette grandiose cérémonie à laquelle assistent de nombreux dignitaires, représentants de communautés et d'institutions, prêtres, religieux et religieuses de toutes congrégations et une foule de fidèles du diocèse et de l'extérieur. Mgr Lacroix dans sa réponse aux adresses qui lui sont présentées mentionne : « Je m'empresse de vous dire, et sans aucune arrière-pensée, que c'est avec joie, avec une bonne volonté et dans la mesure où c'est possible et désirable, en essayant d'oublier le passé, que je viens me faire l'un d'entre vous, membre de votre famille diocésaine, pour travailler avec vous à l'extension du règne du Christ dans votre milieu. Je ne me sens d'ailleurs pas complètement étranger en arrivant chez vous. Les circonstances ou, mieuxcar je parle à des croyantsla divine Providence qui prépare toujours les choses de très loin, a permis que je noue, au cours des années, des liens d'amitié avec votre région. C'est à l'âge de 12 ans, exactement que le 22 septembre 1932, que je franchissais pour la première fois la frontière qui sépare le Québec du Nouveau-Brunswick. Je venais, menu et timide, commencer mes études au juvénat des Eudistes, à Bathurst. À cette époque, il n'y avait ni diocèse d'Edmundston, ni de collège Saint-Louis. Une bonne partie de vos jeunes se trouvaient au collège de Bathurst. Durant 5 ans, nous avons étudié ensemble. La vie et les années nous ont séparés pour la plupart. Mais, j'en ai déjà retrouvé quelques-uns, je suis sûr que j'en retrouverai d'autres, maintenant bien établis dans la vie, au service de votre région ou d'ailleurs dans le pays. C'était un premier lien. Vingt-et-un an plus tard, je franchissais de nouveau la frontière du Québec, mais cette fois, c'était pour aller plus loin. J'étais nommé professeur au Grand Séminaire de Halifax, où de nouveau je retrouvais des jeunes de votre région qui venaient s'y préparer au sacerdoce. J'ai fait un calcul : 13 prêtres de votre diocèse ont été mes élèves, sans compter ceux qui prirent une autre voie dont j'ai gardé aussi un excellent souvenir et que je reverrai à l'occasion avec un égal plaisir. C'est mon deuxième lien. Je compte aussi parmi mes liens avec vous les nombreux fils que vous avez donné à la Congrégation des Eudistes, qui sont donc devenus mes confrères et avec les familles desquels je suis occasionnellement entré en relation. Enfin mes fonctions de supérieur général des Eudistes depuis 4 ans, m'ont ramené à quelques reprises chez vous, occasions de faire de nouvelles rencontres avec les uns et les autres. » Mgr Lacroix profite de cette première occasion pour faire connaître l'orientation qu'il donnera à son ministère. Il fait ressortir ses deux grandes préoccupations, soit une attention particulière pour le sacerdoce et la vie religieuse afin que ceux qui choisissent cette vie y trouvent « l'épanouissement humain et surnaturel auquel tout être humain aspire et qui est nécessaire à un fructueux apostolat », et la participation essentielle de la communauté religieuse et laïque pour mener à bien la tâche qui lui est confiée. Le nouvel évêque poursuit : « L'évêque n'est pas seul responsable de toute la tâche missionnaire de l'Église. Le peuple de Dieu la partage avec lui. La constitution sur l'Église, Lumen Gentium, dit en effet : 'Ils savent (les pasteurs) qu'eux-mêmes n'ont pas été institués par le Christ pour assumer à eux seuls toute la mission salvatrice de l'Église envers le monde, mais qu'ils ont la charge sublime de diriger si bien les fidèles, de si bien reconnaître chez eux les ministères et les charismes, que tous coopèrent à leur mesure et d'un même coeur à l'oeuvre commune'. (n. 30). Et quand il s'agit des prêtres, le Concile ajoute : 'Tous les prêtres, en union avec les évêques, participent à l'unique sacerdoce et à l'unique ministère du Christ... Les évêques considèrent que leur charge et leur ministère de docteurs, sanctificateurs et pasteurs de Dieu impliquent nécessairement la présence des prêtres comme leurs auxiliaires et leurs conseillers, à cause du don de l'Esprit-Saint que ceux-ci ont reçu à leur ordination'. (Décret sur le ministère et la vie des prêtres, n. 7). En conséquence, le Concile demande partout l'établissement de conseils presbytéraux, aux structures souples et bien adaptées, pour que les prêtres puissent apporter une aide efficace à leur évêque... Le Concile prévoit également la création dans chaque diocèse d'un conseil pastoral, composé de clercs, de religieux et de laïcs, pour rechercher, sous la présidence de l'évêque, ce qui se rapporte au travail pastoral, pour l'examiner et formuler à son sujet des conclusions et recommandations pratiques... Pour me conformer à ces désirs du Concile, comme pour suppléer à ce qui pourrait me manquer personnellement, je compte bien faire appel à vous, prêtres, religieux, religieuses, laïcs chrétiens engagés : c'est ensemble, vous avec moi, et moi à votre tête et à votre service, qu'il vous est demandé de travailler à l'extension du règne du Christ en nous-même d'abord, puis autour de nous, entendant ce 'autour de nous' dans un sens très large, catholique, universel, c'est-à-dire dans notre pays et ailleurs dans le monde. Car finalement c'est ce à quoi nous sommes conviés : c'est tout le sens de la mission de l'évêque au milieu de son peuple : faire que le Christ soit vraiment présent, qu'il anime tout ce qui se fait, dit et pense dans son peuple et par son peuple. » - Extraits du journal Le Madawaska, 21 oct 1970 Réalisations
Mgr Lacroix se donne pour devise : « Le Christ tout en toutes choses. » Il est l'homme du moment où la société subit de profonds changements. Au Madawaska comme ailleurs, c'est l'événement de l'étatisation des services de santé et de la centralisation en éducation. On ne peut plus identifier l'Église à ses oeuvres. Les chrétiens doivent trouver une nouvelle manière d'être ferment dans la pâte. Le nouvel évêque d'Edmundston est, en ce sens, un chef de file fameux. Il l'est tout simplement par sa présence à ses diocésains quels qu'ils soient. Dans la mesure du possible, il ne manque aucune occasion de les côtoyer. C'est ainsi qu'on le voit tant accepter de présider des rencontres officielles d'envergure que de partager des fêtes plus modestes d'un groupement ou d'une famille. Il a souvent à son horaire plusieurs engagements dans une même journée. Les petits et les plus démunis sont aussi l'objet de son attention spéciale : il tient à visiter chaque année toutes les classes d'enfants qu'il a à confirmer; il encourage fortement toutes formes d'aide aux handicapés. Bref, il se « fait tout à tous ».
Vivant l'esprit de collégialité dont a beaucoup parlé Vatican II, Mgr Lacroix est aussi très engagé au niveau de l'assemblée des évêques de l'Atlantique, de l'assemblée des évêques du Québec et de la Conférence des évêques du Canada. « C'est pas un évêque qui reste dans son coin », entend-on ici et là. Sa contribution est sûrement appréciable pour ces divers organismes mais, en retour, la qualité de ses services à son diocèse en est, sans aucun doute, enrichie. Les oeuvres, sous l'épiscopat de Mgr Lacroix, ne s'énumèrent pas. Elles ne sautent pas aux yeux, ne sont pas palpablessi ce n'est l'acquisition de la Maison de Retraites fermées transformée en Centre Diocésain. Cet édifice abrite, pour ainsi dire le coeur du diocèse. On y trouve l'Évêché, les services diocésains et il est, de plus, un Centre de ressource assez fréquenté. On peut dire que « l'oeuvre » de Mgr Lacroix est de donner à son diocèse des services, dans lesquels prêtres, religieuses et laïques sont engagés, et qui y assurent la vie et la présence de l'Église dans les divers secteurs de la population diocésaine. En décembre 1982, on compte ceux-ci :
Les mouvements paroissiaux traditionnels s'éteignent. D'autres surgissent à l'échelle diocésaine tels : Renouement-conjugal, Rencontre-fiancés, Femmes chrétiennes, Guides catholiques, Scouts du Canada, Institut féminin, La Rencontre (adultes), Week-end Jeunesse (adolescents), Renouveau charismatique, Foi et Partage, Vie montante (personnes âgées), Domrémy (alcooliques). Le diocèse compte toujours aussi un nombre imposant de Chevaliers de Colomb et de Filles d'Isabelle. Considérant le charisme de présence de Mgr Lacroix, il est facile de deviner, après un tel bilan, que son activité, au sein de son diocèse, est intense et épuisante. Aussi suite à une maladie cardiaque grave qui ébranle fortement sa santé en automne 1981, notre dévoué pasteur soumet sa démission à Rome. Celle-ci est acceptée et est devenue officielle pour les diocésains d'Edmundston le 31 mai 1983. Il sert le diocèse douze ans et demi. Il laisse derrière lui la réputation d'un évêque proche des siens, d'un pasteur vigilant, d'un véritable serviteur du Christ et de l'Église. Toutefois de 1983 à 1994, période où Mgr Lacroix demeure à Québec, il revient dans la région pour prêcher des retraites. Chaque visite est une joie pour les gens du diocèse d'Edmundston. - Dubé, Cécile, op. cit., p. 21-23 Le 28 février 1994 décède à Québec Mgr Fernand Lacroix à l'âge de 74 ans et quatre mois. Mgr François Thibodeau, c.j.m., nouvel évêque du diocèse préside aux funérailles. Il est assisté de Mgr Jean-Guy Hamelin, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, et de Mgr Gérard Dionne, évêque émérite d'Edmundston. « L'Église d'Edmundston est en deuil. Elle vient de perdre son 3e pasteur bien-aimé », déclare Mgr Thibodeau. Il remercie les centaines de personnes qui sont venues poser des gestes de solidarité, de sympathie, de fraternité et d'espérance. « Pour tous ceux et celles qui croient dans le Seigneur, la vie n'est pas détruite, elle est transformée et lorsque prend fin leur séjour sur la terre, ils ont déjà une demeure dans les cieux », poursuit notre évêque. Mgr Lacroix devient notre intercesseur auprès de Dieu pour l'éternité. Mgr Thibodeau, confrère eudiste du défunt, relate la visite aller-retour du 9 janvier dernier de Mgr Lacroix à Edmundston. Il est venu imposer les mains au nouvel évêque. « J'aurais voulu qu'il m'initie davantage à l'épiscopat, qu'il m'accompagne autant d'années au moins qu'il avait accompagné mon prédécesseur, Mgr Gérard Dionne. La volonté de Dieu devant être notre conduite en toutes choses, nous pouvons demander au Seigneur d'accepter cette volonté avec courage et grande foi, comme Mgr Lacroix a su nous l'apprendre tout au long de sa vie », ajoute Mgr Thibodeau . Les évêques présents, en plus de leurs Excellences Jean-Guy Hamelin de Rouyn-Noranda; François Thibodeau, d'Edmundston, et Gérard Dionne, émérite d'Edmundston sont Mgrs André Richard de Bathurst; André Gaumont de Sainte-Anne-de-la-Pocatière; Gilles Ouellet, p.m.é., archevêque émérite de Rimouski; Clément Fecteau, auxiliaire à Québec et Colin Campbell d'Antigonish en Nouvelle-Écosse. Malgré l'approche d'une 3e opération cardiaque, le 9 janvier, Mgr Lacroix vient co-consacrer notre nouvel évêque. Ce, malgré la grosse tempête. Dans son homélie des funérailles, Mgr Thibodeau précise qu'il a été accompagné par Mgr Lacroix au séminaire eudiste de l'Outaouais comme futur prêtre. « Je me souhaite de pouvoir partager votre amour pour Jésus et son Église, votre passion pour l'annonce de la Parole de Dieu », ajoute Mgr Thibodeau. Évêque émérite d'Edmundston, Mgr Gérard Dionne dit : « La dernière grande joie de Mgr Lacroix a été le 9 janvier. Il a imposé les mains à Mgr Thibodeau. Il était un Bon Pasteur. On a vu là le père et le fils. La joie était trop grande pour qu'il puisse y survivre. Il avait accompli sa tâche. J'ai aimé Mgr Lacroix. Merci aux Eudistes pour ce don. Il était un homme bon et gentil. Les prêtres d'ici lui ont fait confiance ». Il relate le travail de Mgr Lacroix afin de mettre en vigueur les recommandations du Concile Vatican II. Mgr Dionne conclut : Mgr Lacroix « était un père, un savant, un pasteur. » Dans le journal Le Madawaska du 9 mars 1994, Jean L. Pedneault écrit l'éditorial qui suit : « Troisième évêque du diocèse d'Edmundston, Mgr Fernand Lacroix, c.j.m. , nous a quittés, en mai 1983, pour des raisons de santé. Son anévrisme disséquant à l'aorte l'empêchait, à 63 ans, de continuer à présider les destinées du diocèse. Un problème cardiaque sérieux. Le lundi 28 février 1994, dans sa ville natale de Québec, notre ex-chef spirituel nous a quittés pour la demeure du Père éternel. Il s'est éteint à 74 ans et quatre mois. Ce, après 49 ans de ministère sacerdotal, dont près de 14 ans comme évêque et cinq années comme supérieur général des Eudistes. Ajoutons à cela sa carrière d'éducateur et nous obtenons une vie intense et productive. « J'étais attaché aux gens du diocèse. J'ai trouvé cela pénible, sous les conseils des médecins, de démissionner. Je n'avais pas le choix. » Ces paroles, recueillies par l'auteur de ces lignes en 1983, démontrent son amour pour nous. Sa santé précaire l'a forcé à se retirer à Québec au lieu d'ici, en raison de la proximité des centres hospitaliers spécialisés. Il n'a pas chômé, pendant les onze dernières années. Sa prédication de la Parole de Dieu l'a intensément mobilisé. Malgré sa maladie, il a accepté d'être, avec Mgr Gérard Dionne, un des deux évêques consécrateurs de Mgr François Thibodeau, c.j.m., notre cinquième évêque. En 1983, lors d'une entrevue, il nous confiait : « La population du diocèse d'Edmundston m'a accueilli de façon formidable. Cet accueil s'est maintenu pendant 13 ans. J'étais pour la majorité des gens un inconnu. Notre diocèse en est un à l'échelle humaine. C'est plus facile d'établir des relations humaines. Je me suis senti chez moi chez vous. Dans une communauté, nous sommes habitués à déménager. Les Eudistes ne font pas exception. » Notre ancien évêque a aimé intensément sa mission épiscopale ici. Pas surprenant qu'il demande, dans son testament, d'être inhumé dans la crypte de la cathédrale Immaculée-Conception. Comme évêque, Mgr Lacroix a compris, avec les résultats du Concile Vatican II, son rôle. « Au lieu de diriger ou de donner des ordres, comme autrefois, un évêque doit accompagner les gens dans leur marche vers le Christ. » Dans des termes plus simples, il ajoutait, « dans le train où nous sommes, il est important que le conducteur se promène dans le train, aille un peu partout, cause avec eux et elles. » Mgr Lacroix est un pasteur dans le véritable sens de la mission évangélique. Il a débordé le cadre religieux. Au plan social, tout l'intéressait. Qu'il suffise de mentionner sa contribution à la vie française en Acadie, au Madawaska. Tout petit, il donnait sa chambre, son lit, au chanoine Lionel Groulx, un ami de la famille. Très jeune, il a appris à aimer la race canadienne-française, québécoise. Plus tard, celle acadienne en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Le Seigneur s'est identifié aux plus pauvres, aux petits. Mgr Fernand Lacroix a vécu intensément Saint Mathieu : « Vraiment, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » Sa présence intense auprès des personnes blessées dans leur intelligence et auprès de Foi et Lumière nous a tous marqués. Ami intime de Jean Vanier et des artisans de l'Arche, notre ancien évêque a pratiqué le bien, la bonté et l'amour. Les petits l'adoraient et les pauvres étaient à l'aise en sa compagnie. Pas compliqué, il se plaçait à leur niveau, en toute simplicité... Les personnes handicapées de notre diocèse et leurs accompagnateurs conservent un souvenir impérissable de cet homme généreux et extrêmement bon. Merci aux Eudistes pour ce don à notre diocèse. Nos condoléances à la famille Lacroix et à sa famille religieuse. Mgr Lacroix, votre souvenir sera à jamais gravé dans notre mémoire et notre coeur. Vous vous êtes donné pour l'Église du Christ, en particulier celle d'Edmundston. Référence : Livre-souvenir à l'occasion du 50e anniversaire de la fondation du diocèse d'Edmundston publié par la Revue de la Société Historique du Madawaska (vol. XXIII, numéros 1, 2, 3 et 4), 1995. Photos : Contributions |